L'amour est dans le camp : Arthur W. & Elias U.

Chers pensionnaires (et non-pensionnaires), bonsoir !

Nous le savons, vous le savez, ils le savent : l'amour est un phénomène qui intrigue. Et par "intriguer", je veux dire que je suis quasiment certaine que chacun d'entre vous s'est déjà, un jour dans sa vie, posé des questions sur un -ou plusieurs, on ne juge pas- couple.s de World of Olympians. Moi la première, je l'avoue.

C'est pour cette raison que je, Oriana, suis partie à la recherches de couples de joueurs de WoO afin de leur poser quelques petites questions à leur sujet (dans un but purement instructif, vous vous en doutez bien) et que je viens vous présenter les résultats ici-même.

Pour cette fois, nous avons l’honneur d’accueillir Arthur Wood, Instructeur Assistant de Médecine & Guérison, et Elias Unterman. À eux deux, ils forment un couple unique et iconique qu'on apprécie particulièrement suivre par le biais de leurs différents RPs, mais les connaissons-nous vraiment ?

Il est l’heure de le découvrir, grâce à cette interview proposée par l'équipe des Blogueurs de Delphes !

Oriana Dunkeld : Bonjour à vous deux ! Avant de commencer cette interview, je voudrais tout d’abord vous remercier d’avoir accepté d’y participer ! J’imagine que nous avons tous hâte ici d’en savoir plus à votre sujet et nous allons d’ailleurs commencer par le commencement : comment s’est passée votre première rencontre ?
Elias Unterman : Aïe, aïe, aïe... Comment dire ça ? Disons qu'on s'est connu à peu près à la rentrée de notre première année... Je crois que la première fois qu'on s'est parlé, c'était sur le chemin d'un des cours. Mais comme à l'époque ça ne m'a absolument pas marqué, j'avoue que j'ai un peu oublié la scène et le détail de la toute première rencontre. Faut dire aussi que ça remonte un peu, pour ma défense. Et c'était pas spécifiquement dirigé contre Arthur, mais... Je ne suis pas arrivé à la Colonie avec la ferme intention de me faire des amis.
Arthur Wood : Notre première rencontre, c’est simple, ce fut lors de notre tout premier cours d’Instinct de Survie. J’étais un peu perdu, je ne savais pas trop où aller, sur le chemin, j’ai aperçu Elias, j’avais un petit doute, mais il me semblait qu’il était dans le même panthéon que moi et était nouveau aussi, alors je me suis dirigé vers et je lui ai proposé qu’on aille ensemble en cours pour ne pas se perdre, il a accepté et j’en ai profité pour me présenter et échanger quelques banalités.

O. D. : Une rencontre de longue date alors ! Qu’aviez-vous pensé de votre partenaire la première fois que vous l’aviez vu ?
A. W. : Je m’en rappelle comme si c’était hier ! La première fois que je l’avais vu ce n’était pas lors de notre première rencontre, comme on pourrait le penser. Le premier jour où j’ai vu Elias, c’était le 4 août WoO7, le jour de mon arrivée alors que j’étais au pavillon réfectoire.
Tout était nouveau alors je scrutais un peu ce qui se passait autour de moi quand je l’ai vu, impossible de le manquer. J’ai aperçu Elias prendre place un peu à l’écart, l’une des premières choses que je me suis dites, c’était qu’il avait de très beaux yeux bleus. Il avait l’air un peu seul, à l’écart des autres, alors je me suis demandé si comme moi il venait d’arriver, s’il avait des amis et je me suis mis à me dire que ça pourrait être sympa d’essayer de se rapprocher de lui, qu’on devienne ami. Dès que je l’ai vu, j’ai eu envie d’apprendre à le connaître.
E. U. : Alors, ça me fait vraiment mal au cœur de le reconnaître, mais... Je n'ai pas du tout accroché avec Arthur au début. On était très différents, et j'étais très méfiant de sa gentillesse. Je pensais qu'il n'était pas sincère et que ce n'était qu'une question d'image, une façade. Il était beaucoup trop gentil pour que ce soit gratuit, à mes yeux. Ce qui est assez fou quand on y repense, parce que c'est clairement l'une des choses qui m'a fait tomber amoureux de lui... Mais oui, il m'aura fallu de longues années pour m'apercevoir de ma bêtise.

O. D. : Oh, vos premières impressions sont tellement différentes, c’est assez surprenant ! Est-ce que votre couple a été une évidence pour vous dès le début ?
E. U. : Du coup, vous vous doutez de la réponse : absolument pas. Je ne me projetais même pas dans une amitié, alors un couple... Avec qui que ce soit, d'ailleurs. Mais avec Arthur, c'était déjà super compliqué. A certains moments, je le laissais faire un pas vers moi, et le jour d'après, j'en faisais trois en arrière. Vers la quatrième année, là, ça s'est un peu arrangé, c'était moins chaotique. Puis un événement... "imprévu"... a fait qu'on a été séparés totalement pendant trois ans. Quand on s'est retrouvé après ça, on est rapidement devenu vraiment amis. Mais après, j'avoue qu'une fois passé ce cap, l'évidence est apparue tout de même relativement vite !
A. W. : Alors parler d’évidence me parait un peu compliquée déjà dans le sens où je n’ai pas su immédiatement que j’aimais les garçons, du coup ça a pris un peu de temps pour parler d'évidence. Ce qui est sûr par contre, c’est que sans le savoir, Elias m’a permis de comprendre que j’aimais les garçons en grandissant, et les premiers sentiments amoureux que j’ai commencé à avoir étaient pour lui, bien que c’était très confus dans mon esprit à l’époque. Mais vu toutes les péripéties auxquelles on a fait face, je me dis que pour qu’on se soit à chaque fois retrouvé, il y avait une sorte d'évidence. Je suis convaincu que c'était écrit et que nous sommes des âmes sœurs.

O. D. : Quand vous êtes-vous officiellement mis ensemble ? Pouvez-vous nous dire comment ça s’est passé ?
A. W. : Nous nous sommes avoué nos sentiments le 23 août WoO15 et nous nous sommes mis en couple à ce moment-là. Comment ça s’est passé ? *se remémore le moment avec un sourire naissant sur ses lèvres* Ce fut assez intense comme déclaration. Je revenais de vacances, j’étais parti en croisière avec une de mes demi-sœurs tandis qu’Elias habitait chez moi pour lui permettre de profiter des vacances hors de la colonie. À mon retour, Elias semblait plus distant et, le lendemain, il me demandait de le ramener à la colonie, j’ai essayé de comprendre ce changement de programme et ce fut une fois devant la voiture qu’il me révéla tout ce qu’il avait sur le cœur et que j’en fis de même. Lors de cette déclaration la pluie s'est mêlée à la fête et je peux vous dire que ce jour était mémorable. Elias devait partir et finalement, pour mon plus grand bonheur, il est resté et ça ne s'est pas arrêté puisqu'il est entré dans ma vie encore plus que ce que je m'étais autorisé à espérer à une époque. Cela faisait du bien d’enfin tout se dire et que ce soit réciproque.
E. U. : On s'est mis ensemble le 23 août de WoO15... Donc ça fait déjà plus de deux ans... Alors, pour vous raconter comment ça s'est passé, disons que c'est moi qui ai fait le premier pas, un peu malgré moi. J'étais complètement amoureux d'Arthur et c'était plutôt compliqué de gérer tous ces sentiments. En plus, on ne s'est presque pas vu cet été là parce qu'il est parti en vacances avec une de ses demi-sœurs. Clairement, c'était très long sans lui. Alors quand il est revenu, j'ai un peu pété un câble parce que je ne savais plus me comporter en sa présence, ça devenait beaucoup trop dur à porter. Et... J'ai explosé. Je lui ai un peu littéralement crié mes sentiments au visage *rire nerveux*. Mais... Au moins, ça s'est bien fini !

O. D. : Y a-t-il un souvenir à deux que vous souhaiteriez partager ?
E. U. : Ah ça, je m'en souviens très bien... Le lendemain, le 24 août, on est allés à la plage ensemble. On a pris le bâteau jusqu'à l'île de Fire Island, à environ 1h de New York. C'était la première fois que je prenais le bâteau, première fois que j'allais à la plage, et tout était absolument parfait. On a fait un super pique-nique, et on a appris à se connaître un peu plus. Je me souviens que c'était assez dur au début d'affronter le regard des gens, parce que je suis du genre très pudique. Puis j'ai lâché prise au bout d'un moment, et tenir la main d'Arthur en public est devenu le mouvement le plus naturel au monde. C'était fou de voir à quel point tout devenait si naturel avec lui.

O. D. : Un futur projet à nous annoncer ?
A. W. : Bonne question, alors on habite ensemble depuis l’année dernière et on avait pour projet d’adopter un chien, ce qui est chose faite. Nous partageons actuellement notre appartement avec Bonfire un petit berger australien et Méléagant, notre "chaton", nous sommes très heureux. Alors dans l’immédiat, nous n’avons rien d’autre à annoncer, mais qui sait quand viendra la prochaine annonce, on vous tiendra au courant si ça change, restez attentifs !

O. D. : Maintenant que nous en savons plus à votre sujet, nous allons vérifier que vous vous connaissez bien mutuellement. A ton avis, Elias, quelle est la chose que ton partenaire aime le plus chez toi ?
E. U. : Je serai tenté de dire... Bonne question ! Mais ça ne va pas plaire à Arthur *rire*. Plus sérieusement, j'imagine que c'est l'affection que je lui porte. Il rend ça tellement facile, j'ai tout le temps envie de lui préparer des petits trucs pour lui montrer que je pense à lui.
A. W. : Ce que j’aime le plus chez Elias… *réfléchit* c’est tellement dur de ne choisir qu’une qualité. J’aime son assurance/sa force, sa loyauté, et sa bienveillance envers moi.

O. D. : A quel héros ou héroïne de la mythologie votre partenaire ressemblerait-il le plus ?
E. U. : Pas facile... Mais je dirais Orphée. Arthur a le cœur pur, comme Orphée, et c'est un héros créatif, poète, je trouve que ça lui va bien. Puis je rappelle qu'Orphée a réussi à déjouer le pouvoir de séduction des sirènes juste avec sa voix ! C'est évident qu'il bat n'importe quelle sirène, vous avez vu son sourire ?
A. W. : Je n’ai vraiment rien d’un héros vous savez, c’est un peu dur d'imaginer à quel héros je ressemblerais comme je ne me vois pas tel quel. Désolé la question n’est vraiment pas simple…
Arthur, à quel héros tu pourrais comparer Elias alors ?
A. W. : Elias est unique, pardon vous allez dire que c’est l’amour qui parle et c’est un peu vrai mais Elias, c’est mon héros, difficile de le comparer à n’importe qui d’autre.
E. U. : En toute modestie, je m'assimile facilement à Achille parce que j'ai un gros passé avec la colère, c'est une émotion qui m'a longtemps accompagné. Et je suis aussi très très têtu. La seule chose qui puisse me faire changer d'avis de manière extrême ou qui puisse me pousser à bout, c'est vraiment l'amour. Je pense avoir ça en commun avec Achille.

O. D. : Quelle est la chose la plus romantique qu'il ait faite pour vous ?
A. W. : Elias est plein de petites attentions qui me touchent au quotidien et que je trouve romantiques, par exemple, il me fait de bons petits plats, le jour de notre premier rendez-vous, lorsqu'il avait préparé un super pique-nique, j'étais aux anges, je trouve ça très romantique. Ou encore le cadeau qu’il m’avait fait pour notre tout premier Noël, il avait réalisé de super tasses en forme de cœur, il n’y a pas un jour où je n’utilise pas cette tasse.
E. U. : C'était compliqué de trouver un cadeau de Noël à lui offrir depuis la Colonie, alors j'ai beaucoup traîné aux ateliers et j'ai demandé conseil à plusieurs personnes pour réussir à lui faire une tasse en argile, elle était en forme de cœur. Et un petit marque page en crochet aussi, mais c'était mon premier crochet, alors je vous laisse imaginer le résultat ! *rire*
Et Elias alors, quand Arthur a-t-il fait le geste le plus romantique pour toi dans ce cas ?
E. U. : Wow. Arthur est quelqu'un de TRÈS romantique, alors c'est compliqué de trouver vraiment LA chose la plus romantique, mais... Je pense à deux choses. Premièrement, il y a la fois où il m'a annoncé, pour notre première Saint-Valentin, qu'il avait fait les démarches pour que j'adopte son chat, Méléagant. On est devenu ses deux propriétaires, et c'était une belle symbolique. L'autre occurrence qui m'a beaucoup marqué, c'est notre premier noël, celui où je lui ai offert la tasse. Il savait que je restais tout seul à la Colonie alors il m'a pris des billets d'avion et m'a emmené avec lui dans l'Idaho pour le faire avec sa famille. Ça ne faisait que quatre mois qu'on était ensemble mais j'ai rencontré son père, et ils m'ont offert mon premier pull de Noël, ce qui semble être une tradition dans la famille.
A. W. : La chose la plus romantique que j’ai faite pour Elias je dirais peut-être l’emmener à Paris, en règle générale, j'aime beaucoup lui faire de petites surprises ou lui prévoir de petites attentions, je ne peux pas m'en empêcher. Je veux qu'il sache à quel point je l'aime et que son bonheur est important pour moi.

O. D. : Arthur, prochaine question ! Quel serait le défaut fatal d’Elias ?
A. W. : J’ai envie de dire, il n’a aucun défaut, mais si je dois en donner un, je dirais la jalousie.
E. U. : De mon côté, ce serait forcément la colère. C'est quelque chose que j'apprends à maîtriser de jour en jour mais qui fait partie de moi. Et si Arthur n'existait pas, je pense que j'aurais un second défaut fatal, à savoir la solitude, le fait de refuser systématiquement l'aide que l'on me propose, tout ça...

O. D. : Elias, à ton avis, quel est le plus grand rêve d’Arthur ?
E. U. : Je ne crois pas me tromper en disant qu'Arthur rêve de passer sa vie entouré des gens qu'il aime. Entouré de ses sœurs, de sa famille, de ses amis... Et puisque l'amour compte énormément pour lui, je sais aussi qu'il veut bâtir sa propre famille. Peu importe la configuration de cette famille, hein. Personnellement, j'estime déjà qu'on forme une sorte de famille, lui, moi, Bonfire et Méléagant. J'espère chaque jour que cette petite famille sera à la hauteur de ce qu'il a toujours imaginé ! Sinon, je sais aussi que sa carrière est très importante à ses yeux, et que devenir pédiatre est un rêve de longue date.
A. W. : Mon plus grand rêve n’est pas un seul rêve c’est une petite succession de choses, je rêve de rendre Elias le plus heureux possible, me marier et d’agrandir notre famille, et sur le plan professionnel, je rêve de devenir chirurgien pédiatrique.

L'amour sous un autre point de vue