Il peut arriver que certains demi-dieux n'aient pas le même niveau que leurs camarades, quel que soit le domaine. En musique, en combat, en artisanat… il y a autant de possibilités que de niveaux d'affinité pour une matière ou une autre quand on étudie à la Colonie des Sang-Mêlé. Et cela, nos chers demi-dieux ont appris à le dire avec leurs propres mots.

On le sait, jouer de la musique et être un bon musicien ne vont pas toujours de paire. Il arrive que certaines personnes s’essayent à la musique pendant des années sans jamais parvenir à sortir le moindre son correct, tandis que d’autres auront ça dans le sang – et nous avons tendance à envier les enfants d’Apollon pour leur affinité innée dans le domaine des arts. Toute musique n’est pas d’or, et tout le monde n’est pas bon musicien, mais cela ne veut pas dire que vous devez cesser tout effort pour autant. Persévérez, et vous aurez plus de chances de progresser ! Cette expression peut également être utilisée dans d’autres domaines que celui de la musique.

Connaissez-vous une personne qui ne s’arrête jamais d’avancer malgré les difficultés, qui a une volonté de fer, telle qu’elle pourrait en faire trembler les divinités de l’Olympe ? Ou peut-être êtes-vous vous-même ce genre de personne ? Dans ce cas, permettez-moi de féliciter votre motivation à toute épreuve et votre abnégation sans faille. Chez les demi-dieux, ces héros, plus ou moins discrets et humbles, qui se démarquent par leurs efforts constants ne sont pas rares, et nous avons une façon bien à nous de les dénommer. Quand une personne dépasse ses limites et va au-delà de ses compétences, on dit qu’elle brise son enclume.

Il existe de nombreuses situations dans lesquelles on peut considérer avoir des mains faites pour l’or mais les plonger dans la boue, et cela revient presque exclusivement à l’idée de gâcher son potentiel en ne donnant pas le meilleur de soi-même. Qu’il s’agisse d’un examen que l’on vient de rater en raison d’un stress intense alors qu’on connaissait les réponses attendues, ou bien que l’on traverse une mauvaise passe qui nous fait échouer irrémédiablement à la moindre tentative ; quelle qu’en soit la raison – un mauvais équipement, un mauvais état d’esprit, une période où l’on a autre chose à penser – ce sera bien souvent non intentionnel, mais ce sera toujours dur de s’en échapper sans conséquences.

Les demi-dieux peuvent être sérieux dans leurs études, tout comme ils peuvent imiter les mortels en cherchant à s’amuser dès qu’ils en ont l’occasion. Quoi qu’il en soit, nous ne pouvons qu’approuver la volonté des plus jeunes d’entre nous à faire la fête. Cela trouve parfois son origine directement dans notre sang divin.

Il est sûrement arrivé à une grande majorité d’entre nous d’être d’humeur joyeuse et d’avoir envie de festoyer jusqu’au petit matin. Faire la fête devient alors notre raison de vivre, pour le meilleur comme pour le pire ! Mais ne vous êtes-vous jamais intéressé à cette drôle de sensation dont l’origine ne nous semble pas toujours connue ? Être d’humeur dionysienne est l’expression qui, selon moi, correspond le mieux à cet état d’esprit. Rien de bien étonnant lorsqu’on connaît Dionysos, le dieu du vin, de la folie et des excès, et les célèbres fêtes dionysiaques organisées en son honneur. L’ivresse et la démesure se rapportent, d’une certaine façon, à l’état de gaieté qu’introduit l’humeur dionysienne !

Le culte de Dionysos implique des célébrations hautes en couleurs, qui conviendront à merveille à tous ceux qui apprécient faire la fête. Les Dionysies, ces fêtes annuelles en l’honneur du dieu de la vigne et du vin, de la folie et de la démesure, peuvent ainsi prendre la forme de gigantesque orgie où il fait bon vivre, avec à la clé une ambiance unique en son genre. Alors, si vous envisagez de faire la fête avec vos amis et vos proches, nous ne pouvons vous souhaiter qu’une seule chose : que l’ambiance soit Dionysique !

Pour savoir si l’on a le sens du rythme, vérifier si l’on est capable – ou pas – de bouger en harmonie avec les notes d’une musique lambda peut être un bon indice. Un autre élément pouvant nous mettre la puce à l’oreille consiste à être naturellement doué dans le domaine de la musique, bien que ce don inné puisse être difficile à déceler, même lorsque notre parent divin se nomme Apollon. Pourtant, quelle que soit notre ascendance, et quel que soit notre rapport à la musique, il est possible d’avoir une rythmique Apollonienne, c’est-à-dire d’avoir le rythme dans la peau.

Au sein du panthéon Maestria, il y a les arts et la créativité, la stratégie et l’intellect, ainsi que toute une dimension liée à la beauté – et cela n’a aucun rapport avec la déesse Aphrodite. Mais comme vous pourrez le voir, les artistes ne sont pas forcément des tendres !

On connaît Apollon pour son corps d’athlète, et il est vrai de dire que le dieu des arts occupe une place toute particulière quand il s’agit de beauté masculine. On n’irait pas dire d’un beau jeune homme qu’il a des traits d’Héphaïstos, au risque de le vexer – même si nous aimons énormément le dieu des forgerons, nous n’ignorons pas qu’il est connu pour sa laideur, et qu’être comparé à lui en termes d’apparence physique ne serait donc pas très flatteur. Pourtant, au-delà d’avoir un corps d’Apollon, les demi-dieux peuvent également avoir un physique doux, avenant, voire même charmant. Dans ce cas, pour ce qui a trait à leur visage, on pourra dire qu’ils ont des yeux, un nez, ou encore un sourire d’Apollon.

Il existe des standards de beauté que l’on est libre de suivre ou non, et chacun est encouragé à s’accepter tel qu’il est. Pour autant, le regard des autres sera toujours une épreuve difficile à surpasser. Ne pas s’attacher à ce que les autres peuvent penser en nous voyant pour la première fois, cela relève d’une sérieuse remise en question et d’un caractère affirmé qui n’est malheureusement pas donné à tout le monde. Quand une personne se moque de l’apparence d’une autre, vous l’entendrez peut-être dire que celle-ci est belle comme Héphaïstos, ce qui n’est pas très glorieux. Si le cas se présente et que vous vous trouvez à proximité, pourquoi ne pas intervenir pour inviter le moqueur à rester à sa place ?